Société historique de Québec
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Québec en 1808 comme si vous y étiez! Aimeriez-vous voir Québec exactement comme elle était en 1808? Avec ses immeubles d’autrefois, et sans ceux construits par la suite? Ce voyage dans le temps est possible grâce à un outil unique au pays : la maquette Duberger. La journaliste Catherine Lachaussée nous présente cet artéfact exceptionnel. Lieu historique national des Fortifications-de-Québec... Voir : https://ici.radio-canada.ca//histoire-quebec-19e-siecle-ma

Le maire Joseph-Octave Samson (1862-1945) Joseph-Octave Samson naît à Saint-Isidore-de-Dorchester le 9 janvier 1862, fils de Claude Samson et Marie Fecteau. Il fait ses premières études dans son village d’enfance avant de les poursuivre à l’école Saint-Jean-Baptiste de Québec, puis au Collège Sainte-Marie-de-Beauce; un intérêt pour les affaires se dessine alors qu’il entre à l’Académie commerciale de Québec peu après. En 1879, Joseph Samson est commis dans la quincaillerie Fr...ançois Dumas. Six ans plus tard, il épouse Fébronie Émond, qui lui donnera plusieurs enfants, dont le futur ministre Wilfrid Samson. Il fonde en 1887 la Samson & Filion Hardware Co.; par la suite, on le voit à la barre de compagnies telles que Charles-A. Julien, la Standard Paper Box Co. et la Paintol Chemical. Ses activités commerciales s’étendent également à la pêche, à l’industrie de la pulpe et du bois, ainsi qu’à la manufacture d’équipement sportif d’hiver. Dès 1920, ses investissements dans le domaine foncier lui rapportent des biens immobiliers totalisant plus de 350000$. C’est en 1904 qu’il fait son entrée en politique, en gagnant l’un des sièges d’échevin du quartier Saint-Pierre, poste qu’il conserve jusqu’en 1906, et pour un second mandat de 1908 à 1910. Il est nommé maire de Québec en 1920 pour une période de six ans. Son passage à la mairie est marqué par des accusations de mauvaise gestion et de conflits d’intérêts. Défait par Valmont Martin en 1906, Joseph-Octave Samson se présente un an plus tard comme député libéral dans Québec-Centre; il représente cette circonscription pendant huit ans. Il décède le 10 décembre 1945 à Québec, à l’âge de 83 ans; il est inhumé au cimetière Saint-Charles. (Nicolas Tremblay) Tiré du Calendrier des vues anciennes de Québec, décembre 2020. Photographie : Joseph Samson, Archives de la Ville de Québec, CI-N000414.

Le grand verglas de ... 1945 On a encore en mémoire la crise du verglas de 1998. Il y a pourtant eu des précédents. Le vendredi 7 décembre 1945, une tempête de verglas s'abat sur la région de Québec, de Portneuf jusqu'à Saint-Joachim et de la rivière Chaudière à Montmagny. À Québec, ce sont les quartiers Belvédère et Limoilou qui sont les plus touchés. Les rues étaient jonchées de branches provenant de milliers d'arbres. Des centaines d'arbres avaient été abimés au point qu'i...ls avaient dû être abattus et 600 poteaux de la Compagnie Bell Téléphone avaient été cassés. Il y avait donc eu des pannes généralisées d'électricité, de téléphone et, par conséquent, de chauffage. Elles avaient duré entre trois et cinq jours, selon les secteurs. Le tramway avait été immobilisé et les télégraphes d'alarme à incendie étaient devenus inopérants. Les autorités avaient été très préoccupées par ce chaos. Dans les hôpitaux, la situation avait été jugée critique et seuls le Château Frontenac et l'Hôtel Saint-Roch avaient pu poursuivre leurs opérations. La Quebec Power avait subi des dégâts évalués à 75000$ et la Compagnie Bell en avait eu pour 50000$, soit environ 1M$ et 725000$ actuels. Les messes de l'Immaculée Conception (8 décembre) avaient été célébrées, malgré tout, à la lueur des chandelles et sans orgue. La situation n'avait commencé à entrer dans l'ordre que le lundi 10 décembre suivant. On disait que c'était la pire tempête de verglas que la capitale avait connue depuis 1915. On allait se souvenir longtemps du 7 décembre 1945. Photographie : Le chemin Sainte-Foy lors du verglas de décembre 1945, BAnQ, Marc Dugal, E6,S7,SS1,P29855.

Une taxe sur les travailleurs À l'époque de la Communauté urbaine de Québec, le maire de la capitale souhaitait que les villes de banlieue paient leur juste part pour ses équipements qui étaient utilisés par leurs citoyens. Cette problématique n'était pas nouvelle. En effet, en avril 1935, la Ville de Québec se retrouvait devant le Comité des bills privés de l'Assemblée législative dans le but de faire modifier sa charte. Deux requêtes avaient été âprement discutées. Par la p...remière, on voulait que les hommes qui gagnaient leur vie à Québec tout en résidant dans une ville de la banlieue soient taxés d'un montant de 5$ par année. Le maire Joseph-Ernest Grégoire disait qu'il en coûtait plus cher aux résidents de Québec pour se loger et que cela était injuste. Cette taxe aurait ainsi compensé pour cet écart de coût de la vie. L'autre requête aurait imposé une taxe aux agriculteurs des villages avoisinants qui lavaient du linge pour les gens de la ville. En effet, certains en profitaient, lors des jours de marché, pour ramasser ce linge sale qu'ils lavaient puis qu'ils rapportaient la semaine suivante. C'était notamment le cas pour les agriculteurs de Saint-Gérard-Majella (aujourd'hui Val-Bélair). Les autorités de Québec voulaient ainsi protéger leurs buandiers, dont environ 200 Chinois, qui devaient payer une taxe spéciale de buanderie. Ces deux requêtes furent toutefois rejetées par une forte majorité de députés. Illustration : Tirée du journal Le Soleil du 3 avril 1935.

Des parures de fête Le 29 octobre dernier, nous avons publié sur cette page une photographie de la rue Saint-Jean vers 1900. Le trottoir était bordé de nombreux petits arbres. Nous expliquions alors qu'il s'agissait de parures décoratives installées là à l'occasion d'une fête quelconque. Certains avaient jugé notre interprétation boiteuse. Il s'agissait pourtant de parures. Nous vous partageons aujourd'hui une autre photographie qui présente la procession de la Fête-Dieu au c...ours de laquelle déambulait le Corps du Christ dans un ostensoir abrité sous un dais. Cette procession avait lieu au début du XXe siècle sur la rue Champlain, au pied de l'escalier du Cap-Blanc. Une fois de plus on peut apercevoir des parures constituées d'arbres, de petits conifères cette fois-ci. Pour la comparaison, nous vous partageons également une photographie de cette rue, au même endroit, lors d'un jour régulier. Photographie 1 : Le tramway sur la rue Saint-Jean vers 1900 BAnQ, fonds Ministère de la Culture et des Communications, E6,S8,P55. Photographie 2 : La procession de la Fête-Dieu sur la rue Champlain entre 1903 et 1930, BAnQ, carte postale. Photographie 3 : La rue Champlain vers 1908, BAnQ, carte postale.

Alex Tremblay-Lamarche s'entretiendra avec Yvon Desloges, historien et auteur du livre À table en Nouvelle-France . Ils discuteront d'abord de l’alimentation des Premières Nations et de leur influence sur les premiers Européens. Ensuite, ils aborderont l’alimentation à l’européenne en sol canadien.

La terrasse et la citadelle en 1860 Le 4 août 1860, The Illustrated London News publiait dans ses pages une gravure de la terrasse et de la citadelle de Québec depuis la porte Prescott de la côte de la Montagne. Cette représentation avait été dessinée par le capitaine Williams du Royal Artillery Regiment alors stationné à Québec. Plusieurs éléments qui s'y trouvent attirent l'attention. À l'avant-plan, on distingue deux des commerces de la côte de la Montagne, soit la Old Cou...ntryman's Inn, l'une des nombreuses auberges de la ville à cette époque, ainsi que le magasin de Joseph Dion, marchand de marchandises sèches (Dry Goods). Ils étaient situés en amont de l'escalier Casse-Cou. On aperçoit également l'ancienne terrasse Durham, supportée par des arches de pierre, et à sa suite son prolongement qui, depuis 1854, de rendait peu avant l'actuel kiosque Princesse Louise (kiosque à musique). Il faudra attendre jusqu'en 1878 avant que la terrasse ne soit prolongée à sa longueur actuelle et qu'elle adopte le nom de Dufferin. Au-delà de la terrasse, on peut voir le mur de fortification, qui ne semble pas à niveau en raison d'une erreur de perspective. Enfin, à la suite de ce mur se dresse une espèce de roue à rayons. Il s'agit d'un élément du mécanisme du plan incliné qui avait été aménagé en 1820 lors de la construction de la citadelle. Il permettait l'ascension des pierres et autres matériaux de construction. Après 1831, alors que la citadelle st complétée, ce système est longtemps demeuré en place. Iconographie : La terrasse et la citadelle de Québec depuis la porte Prescott, The Illustrated London News, 4 août 1860.

Le Château Frontenac 1.0 Au fil du temps, le Château Frontenac a beaucoup changé. On prend souvent pour acquis qu'il a toujours eu l'allure qu'il a de nos jours. Pourtant, durant les cent ans qui ont suivi le début de sa construction en 1892, cet hôtel a été agrandi à sept reprises. Initialement, il comptait 170 chambres, dont 93 comportaient une baignoire; on en retrouve aujourd'hui 611. À sa naissance, on n'y retrouvait que l'aile Riverview, en forme de fer à cheval faisant... face à l'actuel monument de Champlain. En 1898 s'ajoutait l'aile de la Citadelle, en bordure de la terrasse Dufferin; elle fermait le fer à cheval. En 1909-1910, l'aile Mont-Carmel étirait l'aile de la Citadelle vers le sud. En 1915, les deux premières ailes étaient jointes. À partir de 1919, l'aile Saint-Louis longeait la rue éponyme. Entre 1920 et 1924 apparaissait la tour centrale de 21 étages, l'aile Maxwell. Enfin, en 1992-1993, on construisait le complexe sportif, soit l'aile Claude-Pratte. À l'origine, un passage cocher donnait accès à une cour intérieure depuis la rue Saint-Louis; un autre passage conduisait à la terrasse Dufferin; l'édifice ne dépassait même pas la rue des Carrières. Plusieurs résidences ont donc dû être démolies pour permettre l'expansion de ce qui allait devenir l'icône par excellence de la capitale. Photographies : Le Château Frontenac vers 1900, collection privée.

Un pyromane incorrigible: Adélard Gingras Entre 1929 et 1967, un pyromane sévit dans la basse-ville de Québec. Il est accusé de plusieurs incendies criminels, mais il est fort probable qu'il est responsable de plusieurs autres encore. En 1967, lors d'un de ses nombreux procès, le juge dira Vous êtes de cette race d’individus qui trouvent une certaine jouissance à mettre le feu... on ne peut vous garder dans la société.... Dans la plus récente collaboration de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), l'archiviste Rénald Lessard nous raconte sa triste histoire. Voir : https://www.journaldequebec.com//photos-voici-lhistoire-du

Le phare du boulevard Champlain Plusieurs se souviendront sans doute que dans les années 1980-1990, un phare maritime voisinait le boulevard Champlain à proximité de la gare du traversier Québec-Lévis. Il faisait la joie de bien des touristes, mais il n'était pas au bon endroit. En 1906, un nouveau phare est construit à Pointe-à-la-Renommée, près de l'Anse-à-Valleau, à 30km de Gaspé. À l'époque, il est des plus modernes. Il est construit en panneaux d'acier boulonnés et il a ...15,2m de hauteur sur 3,7m de diamètre. Son prisme en verre taillé est fabriqué en France. Il est constitué de six facettes et il a un diamètre de 1,8m sur 2,4m. Sa source lumineuse est émise par une lampe à vapeur de pétrole. Le faisceau lumineux de ce phare blanc et rouge a une portée de 80km. En 1975, il est fermé. Deux ans plus tard, devant le peu d'intérêt qu'il soulève auprès des autorités locales, la Garde côtière décide de le déménager à Québec et le remonte, en 1981, sur sa propriété du boulevard Champlain. À compter de 1994, des amateurs de patrimoine maritime de l'Anse-à-Valleau entreprennent des démarches pour rapatrier leur phare et en faire une attraction touristique. À force de travail, de négociations et de levées de fonds, ils obtiennent gain de cause en 1997 alors que le phare est démonté et qu'il rentre au bercail. De phare urbain, il est redevenu un phare maritime. Il aura attiré le regard des promeneurs et des automobilistes du secteur du port durant 16 ans. Photographie : Le phare de la Pointe-à-la-Renommée alors qu'il se trouvait à Québec, carte postale, collection privée.

Québec, d'hier à aujourd'hui (300) En début de chaque semaine, nous rééditons le montage photographique comparatif de Québec réalisé par le photographe Patrice Laroche et publié le samedi dans le journal Le Soleil. Aujourd'hui, le carrefour des rues Saint-Joseph Ouest, d’Argenson et Hermine, en 1953. Voir : https://www.lesoleil.com//le-carrefour-des-rues-saint-jose

400 ans d'occupation au site de l'Hôpital général de Québec Saviez-vous qu'une messe est célébrée tous les jours à l'église de l'Hôpital général de Québec, et ce, depuis 1671? Que parmi les 50 mètres linéaires de documents archivés à l'Hôpital général de Québec, plusieurs sont signés de la main du roi Louis XIV? Que le cimetière de la paroisse Notre-Dame-des-Anges, soit celui de l'hôpital, est le plus ancien de la capitale? Ce sont ces faits singuliers et plusieurs autres que... vous découvrirez en lisant le plus récent numéro du Québecensia, le bulletin de la Société historique de Québec. En effet, ce numéro est consacré aux 400 ans d'occupation du site de l'Hôpital général de Québec. Les textes sont signés par Denis Robitaille, chargé de projet à l'Hôpital général de Québec, par l'archiviste Audrey Julien, par l'architecte Émile Gilbert et par l'historien Jean-François Caron. Quant à Yves Guillet, il signe le compte rendu du livre Les Récollets en Nouvelle-France. Traces et mémoires. On y retrouve également les trois textes primés lors de la 13e édition du Concours d'écriture historique de la SHQ. On peut se procurer le Québecensia à la Société historique de Québec au coût de 5$. Les membres le reçoivent gratuitement. Un numéro à ne pas manquer. Voir : https://societehistoriquedequebec.qc.ca/quebecensia/

Québec, d'hier à aujourd'hui (302) En début de chaque semaine, nous rééditons le montage photographique comparatif de Québec réalisé par le photographe Patrice Laroche et publié le samedi dans le journal Le Soleil. Aujourd'hui, le parc de l’Anse-à-Cartier en 1971. Note de la SHQ : La réplique de la Grande Hermine est arrivée au parc Cartier-Brébeuf en août 1972. La photographie date donc, au plus tôt, de 1972.... @Lieu historique national des Fortifications-de-Québec Voir : https://www.lesoleil.com//le-parc-de-lanse-a-cartier-en-19

Les biscuits Leclerc Partout en Amérique du Nord, on peut déguster des biscuits Leclerc. Il s'agit là d'une réussite et d'une fierté québécoise. L'histoire de cette biscuiterie est intimement liée à celle de la ville de Québec. En effet, François Leclerc, le fondateur, est né à Saint-Pierre de l'Île d'Orléans et c'est en 1905, dans la paroisse de Jacques-Cartier, sur la rue Arago, qu'il ouvre sa biscuiterie. Contre vents et marées, il s'est fait un nom et a su affronter avant...ageusement la concurrence. L'histoire de cette entreprise est fascinante. Catherine Ferland, historienne bien connue, vient de la coucher sur papier. Elle qui est notamment spécialisée dans l'histoire du boire et du manger était la personne toute désignée pour le faire. Les biscuits Leclerc. Une histoire de cœur et de pépites vient d'être publié aux Éditions du Septentrion. Ce livre retrace l'incroyable trajectoire de cette entreprise, depuis ses modestes débuts dans la basse-ville de Québec jusqu'à [son] impressionnant déploiement nord-américain. De plus, il est illustré par près de 150 photographies. Il s'agit d'un superbe ajout à l'historiographie de la ville de Québec. Catherine Ferland, Les biscuits Leclerc. Une histoire de cœur et de pépites, Septentrion, 2020, 224 pages. (29,95$)

L’église Saint-Jean-Baptiste en sept questions Point de repère à Québec, la majestueuse église Saint-Jean-Baptiste trône dans le quartier et la paroisse du même nom depuis son ouverture au culte en 1884. Née des cendres d’un incendie du faubourg Saint-Jean, l'église, dédiée au patron des Canadiens français, est un pôle rassembleur pour la population, tant pour sa vie spirituelle que communautaire. Nous vous proposons de tester vos connaissances sur cet édifice patrimonial à l’occasion de la parution de l’ouvrage Inoubliable Saint-Jean-Baptiste chez Septentrion. Voir : https://www.lesoleil.com//quiz-leglise-saint-jean-baptiste

Québec et Hollywood Québec est une ville de patrimoine et Hollywood est la capitale du cinéma. Il y a peu de choses en commun entre ces deux villes. Pourtant, plusieurs faits les lient entre elles. En effet, certains grands acteurs d'Hollywood ont vu le jour à Québec; le roi du cinéma muet a fait un arrêt à Québec alors qu'il était en route vers les États-Unis pour lancer sa carrière; une princesse du grand écran est venue fêter le Carnaval avec nous; Québec est devenue une ville européenne le temps d'un film; le maître du suspense a choisi Québec pour tourner l'une de ses intrigues. Dans la plus récente collaboration de la Société historique de Québec avec le Journal de Québec, découvrez ces faits cinématographiques méconnus de plusieurs. Voir : https://www.journaldequebec.com//photoscinema-8-fois-ou-qu

Église de Saint-Cœur-de-Marie en 1943 C’est aux pères eudistes qu’est confiée la direction de la paroisse Saint-Cœur-de-Marie en 1918. Le curé, le père Pierre-Marie Dagnaud (1858-1930), fait appel aux services d’un compatriote breton, l’architecte Arthur Regnault (1839-1932), pour dresser les plans de la nouvelle église paroissiale. Ce dernier soumet un projet comparable à celui qu’il a réalisé à Rennes quelques années auparavant. Dans les deux cas, il s’inspire du style des ...monuments de la chrétienté primitive, aussi connu sous l’expression romano-byzantin. À Québec, l’architecte Ludger Robitaille (1885-1946) donne la forme finale au bâtiment, notamment pour l’adapter aux dimensions du site. L’église, dont la construction s’amorce en 1919, est ouverte au culte l’année suivante. La photographie est réalisée en 1943, soit à l’époque où elle subit des réaménagements. L’église est mise en vente en 1995 puis fermée au culte deux ans plus tard. Malgré la valeur patrimoniale indéniable du bâtiment et les efforts entrepris pour le préserver, son état de détérioration avancée le condamne à être démoli en 2019. (Jérôme Ouellet) Tiré du Calendrier des vues anciennes de Québec, décembre 2020. Photographie : Église de Saint-Cœur-de-Marie en 1943, Québec, Paul Carpentier, BAnQ, fonds ministère de la Culture et des Communications, Office du film du Québec, 03Q,E6,S7,SS1,P11157.

Québec, d'hier à aujourd'hui (299) En début de chaque semaine, nous rééditons le montage photographique comparatif de Québec réalisé par le photographe Patrice Laroche et publié le samedi dans le journal Le Soleil. Aujourd'hui, l'aménagement de la colline Parlementaire en 1970. Voir : https://www.lesoleil.com//lamenagement-de-la-colline-parle

Les Biscuits Leclerc Lorsqu’on déambule à l’épicerie dans le rayon des collations et des petites douceurs, il est impossible de ne pas remarquer la présence de la marque Leclerc : les barres tendres, mais surtout les biscuits de cette entreprise bien de chez nous sont omniprésents sur les tablettes et dans les paniers des clients. Fondée par François Leclerc il y a 115 ans, la biscuiterie a pratiquement traversé le XXe siècle, évoluant au gré des événements difficiles tout au...ssi bien que des avancées technologiques. Il s’agit de l’une des plus anciennes entreprises familiales encore en activité en Amérique du Nord! Cette semaine, notre quiz hebdomadaire vous invite à découvrir ou à approfondir l’histoire de la célèbre biscuiterie à l’occasion de la parution de Les Biscuits Leclerc. Une histoire de cœur et de pépites aux éditions du Septentrion. Voir : https://www.lesoleil.com//quiz-les-biscuits-leclerc-en-7-q

Pourquoi le tramway de Québec a-t-il disparu, en 1948? Le tramway électrique est resté longtemps sur les rails à Québec avant d’en être éjecté. Entré en fonction en juillet 1897, il est retiré de la circulation en mai 1948, après 50 ans de loyaux services. Pourquoi a-t-il disparu des rues? Pour plusieurs bonnes raisons, explique l’un des spécialistes du sujet à Québec, l’historien amateur Jean Breton. Un texte de Catherine Lachaussée. Voir : https://ici.radio-canada.ca//tramway-quebec-histoire-diffi

Charles de Gaulle et le Québec Le général Charles de Gaulle a littéralement façonné l'histoire de la France, de l'Europe et des relations internationales. En 1967, par une seule phrase, il a révélé au monde entier l'existence du peuple québécois. Notre quiz hebdomadaire porte sur les relations qu'il a entretenues avec les Québécois et souligne le 50e anniversaire de son décès) et le 130e anniversaire de sa naissance. Une excellente occasion de tester vos connaissances sur cette figure emblématique de la politique au 20e siècle. Voir : https://www.lesoleil.com//quiz-charles-de-gaulle-et-le-que

L'église et l'école Saint-Jean-Baptiste L'existence de la première église Saint-Jean-Baptiste est intimement liée aux incendies qui ont ravagé le faubourg Saint-Jean en 1845 et en 1881. Il ne s'agissait alors que d'une desserte de la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec. L'établissement de l'école suivra forcément celle de l'église. L'historien Jérôme Ouellet nous raconte leur histoire. Voir : https://histoireurbaine.wordpress.com//leglise-et-lecole-/