Institut canadien de conservation
1030 Innes Rd K1B 4S7 Ottawa, ON, Canada

Le 18 novembre 2020, nous nous joindrons à des restaurateurs du monde entier pour participer à la journée #AskAConservator sur Facebook Live. Cette année, il y aura deux séances distinctes (une dans chaque langue officielle) : - 11 h 30 à 12 h 45 (HNE) : séance en anglais animée par Crystal Maitland et Kate Sullivan, restauratrices à l’ICC, sur la page Facebook de l’ICC en anglais (https://www.facebook.com/cci.conservation).... - 13 h à 14 h 15 (HNE) : séance en français animée par Anne-Stéphanie Etienne et Monique Benoit, restauratrices à l’ICC, ainsi que Maeve Moriarty, scientifique en conservation à l’ICC, sur la page Facebook de l’ICC en français (https://www.facebook.com/icc.conservation). Vous pouvez soumettre vos questions pour les deux séances à l'avance en commentant directement le présent message Facebook.

L’ICC et le RCIP sont fiers de s'associer à l'ICCROM (Centre international d'étude pour la conservation et la restauration des biens culturels) et à d'autres partenaires internationaux dans le cadre d'une nouvelle initiative appelée Nous tenons à nos collections . Cette initiative vise à assurer que tous les établissements ayant des collections jouent pleinement leur rôle en matière de durabilité environnementale, économique et sociale. L’initiative aidera à sensibiliser t...ous les acteurs des différents secteurs à la contribution des établissements du patrimoine au développement durable. En effet, ceux-ci contribuent au développement durable grâce à des activités de conservation et à des activités liées aux collections. L’initiative vise également à mettre en évidence le rôle central que joue la conservation sur le plan de l’accès de tout un chacun aux collections. Les activités prévues au cours des prochaines années comprennent : l’analyse de l'environnement pour relever les outils et les méthodes pratiques existantes, ce qui conduira à l'élaboration d'une boîte à outils qui sera diffusée mondialement; un certain nombre de projets sur le terrain afin de tester les outils et méthodes dans les établissements du patrimoine et de repérer les lacunes; de la recherche et la conception de nouveaux outils et méthodes, en plus de la formation pour en garantir l’utilisation efficace. L'ICCROM a lancé un sondage pour recueillir des renseignements auprès de professionnels et d’établissements du patrimoine comme la vôtre sur les outils et méthodes utiles actuellement utilisés. Nous vous invitons à prendre quelques minutes pour y répondre en cliquant sur le lien suivant : https://surveys.iccrom.org/index.php/652145?lang=fr Consulter le lien suivant pour en apprendre davantage au sujet de l’initiative Nous tenons à nos collections : https://www.iccrom.org/fr/news/nous-tenons-nos-collections

L’hiver est à nos portes. Rappel amical : avant que la neige ne recouvre tout, vérifiez l'enveloppe de votre bâtiment. Promenez-vous à l'extérieur de votre bâtiment et vérifiez s’il y a : des lacunes, des fissures ou d’autres trous; des éléments qui sont brisés, mal fixés ou endommagés de quelconque façon;... des zones mouillées ou humides; des problèmes de drainage, comme des descentes pluviales détachées ou manquantes; des mégots de cigarettes, des ordures ou des signes de vandalisme ou d’autres comportements indésirables; des signes que des ravageurs sont actifs (Faites attention aux traces de souris! Les souris cherchent refuge dans nos espaces intérieurs qui sont confortables lorsque le temps devient froid.); de la végétation envahissante ou tout autre signe d’encombrement. Protégez votre collection en effectuant des réparations et des ajustements. Si vous ne parvenez pas à le faire tout de suite, préparez un plan pour résoudre les problèmes dès que possible. Assurez-vous de documenter les problèmes afin de pouvoir détecter une situation qui s'aggrave au fil du temps. N’oubliez pas qu’une enveloppe de bâtiment fiable bloque, ou à tout le moins réduit, les effets des agents de détérioration qui proviennent de l'extérieur du bâtiment, c'est-à-dire les forces physiques (tempêtes, tremblements de terre, etc.), les incendies, le vol, le vandalisme, l'eau, les ravageurs, les polluants, la lumière du soleil et les températures ou l’humidité relative inadéquates.

Le 18 novembre 2020, l’ICC se joindra à des restaurateurs du monde entier pour participer à la journée Ask a Conservator sur Facebook Live. Cette journée est l’occasion de souligner la collaboration internationale et de favoriser l’échange de savoirs dans le domaine de la conservation. De plus amples détails sur l’activité et la façon de vous y joindre suivront sous peu. Pour en savoir plus sur la journée #AskAConservator, cliquez sur le lien suivant (en anglais seulement) ...: https://www.culturalheritage.org//co/ask-a-conservator-day

Maeve Moriarty, scientifique en conservation à l'ICC, a récemment analysé un fragment de papier peint provenant du salon de la maison Robertson (Upper Canada Village) à Morrisburg, en Ontario, afin de déterminer s’il contenait des pigments toxiques. Le papier peint date du début du XIXe siècle, et son motif est constitué de fleurs roses et de diverses nuances de feuillage vert. Au cours de cette période, les verts étaient souvent produits à partir de pigments à base d’arsénit...e de cuivre appelés vert de Scheele ou vert émeraude . Pour analyser le fragment, Maeve a utilisé une technique de cartographie spécialisée par fluorescence des rayons X avec une taille de point inférieure à 1 mm. Comme on le voit sur les images, elle a constaté la présence d'arsenic et de cuivre dans les feuilles vert vif du motif. Le papier peint s’avère un merveilleux exemple (quoique toxique) de l'utilisation d'un pigment à base d'arsénite de cuivre. Une autre société a effectué des tests supplémentaires afin de déterminer les risques possibles pour la santé. Ces tests confirment que le personnel et les visiteurs ne courent aucun danger à regarder le papier peint, garantissant ainsi qu'il puisse être apprécié en toute sécurité pendant les années à venir.

En août 2018, l’ICC a commencé le traitement de conservation d'un véhicule d’essai à ailes delta, qui avait été repêché du lac Ontario en vertu d'un permis archéologique. Le projet de repêchage a été dirigé par l’OEX Recovery Group Incorporated pour le compte du Musée de l'aviation et de l'espace du Canada et du Musée national de la Force aérienne du Canada. Le traitement de conservation multidisciplinaire a exigé la participation de Tara Grant et de Kate Sullivan, restauratr...ices en archéologie, de Monique Benoit, restauratrice de métaux, et de Nancy Binnie, scientifique en conservation. Dans le cadre de la documentation, Mylène Choquette, technologue principale en documentation scientifique, a réalisé deux courtes vidéos montrant les vues de dessus et de côté de l’équipement de télémétrie. En raison de sa taille, on a radiographié l’équipement de télémétrie en deux sections distinctes (gauche et droite). On a ensuite assemblé les deux radiographies numériquement afin d’obtenir l'objet dans son intégralité. La même vue a été photographiée sous un éclairage normal, en une seule prise. Les deux techniques d'imagerie ont été superposées dans Adobe Photoshop. La lente transition de la photographie prise sous un éclairage normal à la radiographie permet d’avoir une meilleure compréhension des composants et des circuits. De plus, Germain Wiseman, technologue en documentation scientifique, a produit une vidéo en accéléré qui présente le traitement. Le tout a commencé par le nettoyage le 13 août 2018 et s'est terminé par la consolidation de la peinture le 28 mars 2019. Deux caméras GoPro HERO6, montées au-dessus du véhicule d'essai à ailes delta, ont capturé une image toutes les 30 secondes. Les caméras fonctionnaient 24 heures sur 24, et ont produit au total près de 660 000 images fixes.