Robsm Mauricie-centreduquebec

Et ça repart! , le guide de relance des organismes communautaires rédigé par le ROBSM regroupe désormais en un seul document, les 3 premiers fascicules diffusés successivement. Téléchargez maintenant votre copie : https://tinyurl.com/etcarepart #EtcarepartROBSM

La détresse psychologique a bondi dans les rangs des cégépiens depuis le début de la crise sanitaire, alors que l’accès à des services d’aide s’est détérioré, révèle une vaste enquête réalisée auprès de milliers d’étudiants québécois.

À l’âge de 21 ans, j’ai été diagnostiqué avec un trouble bipolaire affectif. J’ai connu beaucoup d’épisodes de manies et de dépressions. Ces épisodes empêchen...t la personne d’avancer comme elle le désire. La maladie mentale est un phénomène héréditaire dans ma famille. J’ai perdu des gens qui vivaient difficilement avec leur réalité. J’ai fait un baccalauréat en informatique à l’université de Sherbrooke. J’ai travaillé dans le domaine et j’ai enseigné l’informatique dans plusieurs ressources communautaires. J’ai commencé un AEC en éducation spécialisée, il y a 3 ans. Il me reste seulement le stage final à faire, mais j’ai dû arrêter puisque j’ai connu une longue période dépressive de ma maladie. J’ai été hospitalisé pendant 8 mois à l’hôpital Ste-Croix, du mois d’août au mois de mars. J’ai passé un séjour à l’hébergement thérapeutique du Tremplin à la suite de mon hospitalisation. Je suis un passionné de musique et j’aime passer mes temps libres à faire des collages avec des retailles de revues. Ça me détend. J’aime écouter les sports à la télévision, socialiser avec les gens et j’ai un penchant pour les crêpes au sirop d’érable. Ça fait 10 ans que je fréquente les services du Tremplin. Je ne viens pas de la région, je suis arrivé à Drummondville je ne sais plus trop pourquoi. Je fréquente le Centre de jour. Je me suis impliqué en informatique. J’ai participé à un projet qui permet aux gens de mieux s’entraider, Le samaritain . J’ai fait un film avec le projet, c’était ma première réalisation. Dernièrement, depuis le mois d’août, je préfère le côté formel des ateliers. J’aimais jouer au billard pour socialiser. Drummondville a beaucoup de ressources pour nous aider. Je considère que j’ai de la facilité à parler de ma maladie parce que c’est ma vie, ma réalité. Je ne vois pas pourquoi j’en aurais honte. J’ai de la facilité à en parler pour que les gens ne voient pas cela comme quelque chose d’épeurant. - François, 47 ans

Une excellente initiative de La Lanterne qui explique dans une courte vidéo comment présenter une demande de services en santé mentale, que l'on souffre d'un trouble de santé mentale diagnostiqué ou non, ou bien que l'on soit un membre de l'entourage.

Nous avons toujours le sentiment que l’on n’apprécie pas à sa juste valeur le rôle essentiel que jouent les organismes en santé mentale, et plus particulièrement durant la crise sanitaire actuelle , écrit [Charles Rice, président du COSME] dans une lettre transmise lundi au ministre délégué à la Santé, Lionel Carmant. Le manque de personnel dans le réseau communautaire en santé mentale est exacerbé par les faibles salaires, fait-il aussi valoir dans sa lettre.