1. Home /
  2. Arts and entertainment /
  3. Patrimoine et histoire des seigneuries de Lotbinière


Category

General Information

Locality: Sainte-Croix, Quebec

Phone: +1 418-926-3407



Address: 6375, Rue Garneau G0S 2H0 Sainte-Croix, QC, Canada

Website: www.sphslotbiniere.org

Likes: 1046

Reviews

Add review



Facebook Blog

Patrimoine et histoire des seigneuries de Lotbinière 08.12.2020

En direct de la radio communautaire de Pont-Rouge, entrevue avec Claude Crégheur sur le livre des Curiosités en Lotbinière. https://choc887.com/

Patrimoine et histoire des seigneuries de Lotbinière 26.11.2020

Une autre grande dame atteint l’âge de 100 ans. Bonne fête à madame Rose-Aline St-Onge Guimond

Patrimoine et histoire des seigneuries de Lotbinière 15.11.2020

** LE VOILÀ...AVEC LE TOIT ! ! **... Le Scáthlán a mis son toit en place plus tôt dans la journée. Les fantômes/esprits locaux ont fourni un jour parfait et ensoleillé pour son inauguration. Il faut donc maintenant venir le visiter... c'est un endroit parfait pour la "distanciation sociale" ! Joyeux 20e anniversaire de notre croix celtique !!.. merci pour votre soutien..... (à Sainte-Agathe-de-Lotbinière)

Patrimoine et histoire des seigneuries de Lotbinière 02.11.2020

Saviez-vous que Louis-René Chartier de Lotbinière, le premier seigneur de Lotbinière est l'auteur du premier poème écrit par quelqu’un qui a fait ses études au Canada . Source: Judy Quinn du magazine littéraire Nuit Blanche.

Patrimoine et histoire des seigneuries de Lotbinière 28.10.2020

Bonjour à tous, vous savez que notre bibliothèque municipale s’appelle bibliothèque A. Lachance ? Alors pour faire suite à cette question demandée et bien voic...i une biographie de cet homme qui en a inspiré son nom. Notes biographiques d’Alphédor Lachance Alphédor Lachance est né à Saint-Joachim le 11 août 1921, fils de Wilbrod, journalier et d’Emma Giguère. Comme pour tant d’autres couples à l’époque, Wilbrod et Emma auront une famille nombreuse : neuf enfants dont sept garçons et deux filles. Alphédor est l’aîné, il sera suivi de Roséa, Gilbert, Camille, Marcel, Jacques, Philémon, Guy et Thérèse. C’est une belle famille mais les revenus ne sont pas à la hauteur pour faire vivre aisément tous ces enfants. Pendant l’adolescence d’Alphédor, sa mère, Emma, demande à son frère, Henri Giguère, qui possède une ferme à Neuville et est célibataire, s’il ne prendrait pas à sa charge son neveu. C’est ainsi que, grâce à la générosité de son oncle Henri, Alphédor pourra entreprendre des études. Il fréquentera l’École normale Laval et y obtiendra son diplôme d’enseignement pour le niveau primaire. Au début des années 1940, Henri Giguère vend sa ferme de Neuville et achète la boulangerie de Saint-Édouard-de-Lotbinière. Pendant ses vacances, Alphédor vient prêter main forte à son oncle à la boulangerie. Il ne le savait pas encore, mais sa vie allait bientôt être complètement transformée : il allait s’établir pour de bon à Saint-Édouard. Alphédor fait ainsi la connaissance de Colette Castonguay, qui ne demeure pas très loin de la boulangerie. Alphédor et Colette se marient à Saint-Édouard, le 23 juillet 1947. Colette, née le 19 novembre 1921, était la fille de Lorenzo, commerçant et d’Albertine Lemay. De leur union sont nés deux enfants : Donald et France. Même Henri Giguère allait trouver son compte avec l’achat de la boulangerie : lui aussi convolera en justes noces avec Gilberte Castonguay, la sœur de Colette, le 17 septembre 1949, à Saint-Édouard. L’année précédant son mariage, en juillet 1946, Alphédor Lachance avait été engagé comme professeur par la Commission scolaire de Saint-Édouard. Il admet lui-même qu’il n’a pas été le bienvenu auprès de la majorité de la population. C’est que, dans un milieu rural et conservateur comme Saint-Édouard, l’instruction et l’éducation des enfants est une affaire de femmes, de religieuses surtout. Celles-ci sont particulièrement jugées aptes à donner la meilleure éducation possible puisqu’elles font de l’enseignement une vocation et une profession leur vie durant. On retrouvait, bien sûr, d’excellentes enseignantes laïques mais elles manquaient d’expérience puisqu’elles n’enseignaient généralement que quelques années avant de se marier. On jeta un regard soupçonneux sur le jeune et nouveau professeur laïc masculin : serait-il à la hauteur des attentes de la population? À la rentrée de septembre 1946, on allait donc confier à Alphédor Lachance 41 garçons, de 4e, 5e, 6e, 7e, 8e et 9e année. On ne sait pourquoi les religieuses de la Charité, qui avaient leur Couvent depuis 1913 et voyaient à l’instruction et l’éducation des élèves au village, ne pouvaient pas ou ne voulaient pas les prendre en charge. Peut-être manquaient-elles d’une religieuse enseignante. Considéraient-elles plutôt la chose comme une épreuve du Ciel, craignant peut-être que certains de ces grands adolescents ne soient pas tous des anges? Leurs prières furent néanmoins exaucées et la Providence fit en sorte que ces 41 garçons furent confiés au nouveau professeur. Il se peut aussi que les commissaires scolaires avaient jugé qu’un homme aurait plus de poigne et de discipline que des femmes, toutes religieuses expérimentées soient-elles. Enseigner à 41 garçons répartis en six degrés différents, a dû représenter tout un baptême de l’enseignement pour le jeune professeur. Quoiqu’il en soit, Alphédor Lachance enseigna, cette année-là, dans un local du Couvent des Sœur de la Charité mais ses élèves, au lieu d’emprunter l’entrée principale du Couvent comme tous les autres élèves, devaient utiliser la porte donnant sur la salle de la fournaise au sous-sol pour entrer et sortir, comme s’ils étaient porteurs d’une maladie rare dont il fallait empêcher la contagion. Allez savoir pourquoi. Le jeune professeur gagnait $950 par année à cette époque et on ne manquait pas de lui rappeler que c’était beaucoup d’argent pour quelqu’un qui disposait, en plus, de deux mois de vacances l’été. Les cultivateurs, qui constituaient la grande majorité des contribuables payant son salaire, ne gagnaient pas souvent autant eux-mêmes et prenaient rarement des vacances, sinon pas du tout. Il avoue qu’on lui a rendu bien souvent la vie misérable, entre autres, à cause de cela. Quelques années plus tard, Alphédor Lachance déménagera dans la nouvelle école des garçons située sur la rue Hamel et que l’on venait tout juste de construire. On y retrouvait deux salles de cours et on y enseignait divers degrés pour les garçons uniquement. Alphédor Lachance en sera le directeur, lui-même prenant en charge les 6e, 7e, 8e et 9e années. Une institutrice laïque enseignait aux autres degrés. Dans le livre du 125e anniversaire de Saint-Édouard publié en 1988, on avait demandé à Alphédor Lachance d’écrire un court texte portant sur sa carrière d’enseignant. Le présent texte s’inspire largement de son écrit. Mais laissons-le lui-même raconter une de ses journées typiques en classe : Une journée d’école commençait à 8 h 30 par la prière du matin, récitation par écrit des leçons. Toujours cinq leçons à étudier à chaque soir et deux devoirs: un de français et un de mathématiques. Les leçons par écrit étaient composées de cinq questions pour chaque matière étudiée et le professeur en faisait la correction sur l’heure du dîner afin de donner le résultat à 1 h P.M. Les devoirs étaient corrigés ensemble avec les explications appropriées. Le reste de l’avant-midi, c’était du français : grammaire, dictée, explication de textes, etc. Un peu d’anglais vers la fin de l’avant-midi. À compter de 1 h P.M., on récitait le chapelet puis l’après-midi se poursuivait avec leçons de bienséance et propreté; mathématiques et explications des leçons pour le lendemain. Lorsque l’horloge indiquait 4 h P.M. c’était la fin de la classe; à 4h 20 P.M., étude et devoirs, mais facultatif; 6 h P.M. fin de la journée. Le curé faisait la lecture des bulletins tous les mois. Les sports pratiqués dans ce temps-là sont : l’été et le printemps : balle-molle, drapeau, petits travaux pour le curé dans son parterre ou son jardin; l’hiver et l’automne : ballon et hockey, nettoyage de la patinoire, etc. En 1962, la Commission scolaire de Saint-Édouard construit l’école du Chêne et ferme l’école des garçons de la rue Hamel. Alphédor en devient le directeur. On y retrouvait dix enseignants : huit institutrices et deux professeurs, tous laïcs. En 1967, en reconnaissance de leurs bons services pendant toutes ces années, on suggère fortement aux deux professeurs de rejoindre la Commission scolaire de Tilly et de poursuivre leur carrière d’enseignants à la polyvalente Pamphile-Lemay, à Sainte-Croix, qui allait ouvrir ses portes en septembre 1969. À ses débuts à cet endroit, Alphédor Lachance sera responsable ou chef de groupe des élèves en difficultés d’apprentissage. Puis, on lui confiera d’autres responsabilités dont celle de tuteur vers 1970-71. Lorsqu’il prend sa retraite de l’enseignement, à l’automne 1982, il était alors responsable des stages. Aimé et respecté de tous, Alphédor Lachance (que tout le monde appelait Fédor , à Saint-Édouard) a toujours donné le meilleur de lui-même pendant toute sa carrière ou plus exactement, sa vocation d’enseignant. Ses élèves l’aimaient et l’admiraient, le disant sévère mais bon. Tous gardent un excellent souvenir de cet homme aimable envers tous, un gentleman toujours prêt à aider et à rendre service. Sans être sportif lui-même, il encourageait la pratique des sports chez ses élèves et on le voyait coach d’équipes de jeunes joueurs dans différents sports. Il était généreux : à la fin de l’année, à la remise des prix, ses élèves retournaient chez eux les bras chargés de récompenses : des livres, bien souvent. Alphédor Lachance, au cours de sa longue carrière, aura été témoin des changements structurels profonds vécus par le monde de l’éducation, de la fin des années 1950 aux années 1960. Il aura assisté à la disparition du Conseil de l’instruction publique et son remplacement par le Conseil supérieur de l’éducation, un organisme consultatif, ainsi qu’à la création du Ministère de l’Éducation en 1963, remplaçant le Département de l’instruction publique. Il a vécu le regroupement scolaire et la fermeture des écoles de rang avec la mise sur pied d’un réseau de transport des élèves par autobus. Il a été témoin de la disparition du cours classique, la diminution progressive de l’influence des communautés religieuses dans les institutions scolaires, la création des polyvalentes et des CEGEP un peu partout en province. Mais, plus fondamentalement, le monde de l’éducation et ses institutions se transforment pour devenir progressivement une affaire laïque et non plus religieuse. Dorénavant, le ministre de l’Éducation est seul maître de tout ce qui concerne l’instruction publique au Québec. À travers tous ces changements, Alphédor Lachance demeure fidèle à lui-même, son but étant d’instruire et éduquer ses élèves en vue d’en faire des citoyens utiles, responsables afin de les préparer à bien construire leur avenir. Il dit lui-même avoir passé, à Saint-Édouard, les vingt plus belles années de sa vie. Il n’était que juste et approprié, en reconnaissance de son travail auprès de notre jeunesse, de donner son nom à la bibliothèque municipale de Saint-Édouard. Cette bibliothèque, à ses débuts, était simplement la bibliothèque de l’école du Chêne. Lorsque cette bibliothèque passa sous la responsabilité de la municipalité en 1991, on décida de lui donner le nom de Bibliothèque Alphédor-Lachance , nom qu’elle conserve encore fièrement de nos jours. Elle est toujours située dans un local de l’école du Chêne qui accueille, année après année, nos élèves du niveau primaire à Saint-Édouard. En plus de sa carrière dans l’enseignement, il convient de souligner que, de 1959 à 1977, Alphédor Lachance et sa femme Colette ont continué d’exploiter le commerce de tuyaux et blocs de béton vibré, fondé par Lorenzo Castonguay, le père de Colette, décédé subitement en 1958. Lors de sa fermeture en 1977, ce commerce était l’un des plus anciens de Saint-Édouard. Il était situé en face de la résidence familiale d’Alphédor et de Colette, dans la route Soucy. Colette Castonguay est décédée la première, à Saint-Édouard, le 10 juin 1988, à l’âge de 66 ans. Alphédor l’a rejointe dans la vie éternelle, le 15 août 1991, à l’âge de 70 ans. Par G. Soucy

Patrimoine et histoire des seigneuries de Lotbinière 19.10.2020

Entrevue ce matin