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Revue Liberté 08.02.2021

EN RAPPEL ReMiX À lire POUR-AUCUN-ARGENT-JURÉ-CRACHÉ sur notre site, un texte du numéro 301 Tous banlieusards de l'automne 2013. Dans Le grand collage, Laurent Lussier nous convie à une marche commentée à travers ces territoires périurbains présumément sans histoire ni mémoire où l'on ne marche jamais. Vue de la route, la banlieue n’a pas d’histoire. À l’inverse, lorsqu’on la traverse à pied, c’est son épaisseur historique qui s’impose au regard. La banlieu...e montréalaise est non seulement beaucoup plus complexe et diversifiée que l’image banale qu’on s’en fait, mais elle est aussi, à plusieurs égards, profondément québécoise et montréalaise. Pour s’en rendre compte, il faut ralentir le rythme, s’attarder aux détails et sortir des considérations générales pour entrer dans l’histoire des villes et des quartiers de la région montréalaise. Tandis que l’on parcourt à pied la diagonale qui relie Oka à Saint-Hilaire, la banlieue révèle la multiplicité de ses paysages. https://revueliberte.ca/article/219/Le_grand_collage Pour les abonnements, les ventes à l'unité, et tout le reste, il y a: https://linktr.ee/revueliberte

Revue Liberté 26.01.2021

EN RAPPEL ReMiX À lire sur notre site, un texte du numéro 311 du printemps 2016 (il y a de cela trois éternités). Ralentir travaux. Ce qui manque à l'éducation pour nous apprendre à vivre d'Yvon Rivard est à relire alors que l'éducation semble à la fois au cœur de nos réflexions (liberté académique; les enfants sont-ils en sécurité dans les écoles?) sans être au cœur des premières priorités prioritaires de nos gouvernements. Quand je me demande ce qu’est la ...culture, je revois cet homme, qu’on pourrait qualifier de clochard, et qui n’a rien à envier ni à Einstein ni à Valéry. Pendant deux ou trois ans, j’ai observé de la fenêtre de mon appartement, très tôt le matin, un vieux monsieur tout courbé, presque bossu, qui gagnait sa vie en ramassant dans les bacs de recyclage les bouteilles vides qu’il allait revendre, non pas au dépanneur, mais au supermarché, car c’était à sa façon un gros commerçant. Je l’ai vu un jour, portant une cravate et un beau vieux costume de laine, attendant que la gérante du supermarché pèse ces deux immenses sacs remplis de canettes et de bouteilles. Il était fier, souriant, la récolte avait été bonne, tout en lui semblait dire : Me reconnaissez-vous ? C’est moi et je suis aussi des vôtres. Gagner honnêtement sa vie à la sueur de son front, en recueillant les restes de l’abondance, c’est déjà quelque chose, mais mon clochard, mon héros faisait quelque chose de plus, quelque chose de gratuit. Il ne se contentait pas de ramasser les bouteilles payantes, consignées, il prenait le temps de mettre de l’ordre dans les bacs, de remettre dans leur compartiment respectif le verre, le plastique et le papier que les gens, par paresse ou négligence, avaient jetés pêle-mêle. Quand des journaux étaient éparpillés dans la ruelle, parce que les bacs débordaient ou que les gens n’avaient pas pris la peine de les y déposer, notre homme les ramassait feuille par feuille et les remettait dans le bac, quitte à devoir parfois les compresser. Je ne sais pas quelle formation cet homme avait reçue, mais elle a fait de lui un homme cultivé. En posant ces gestes gratuits, si tôt le matin que j’étais peut-être le seul à les remarquer, en combattant le désordre de ma ruelle, il empêchait à sa façon le monde de sombrer dans le chaos, il s’inscrivait concrètement dans la communauté humaine dont il pressentait qu’elle ne peut exister que si chacun fait sa part pour en découvrir et en préserver l’harmonie. https://revueliberte.ca/article/1220/Ralentir_travaux Pour les abonnements, les ventes à l'unité, et tout le reste, il y a: https://linktr.ee/revueliberte

Revue Liberté 10.01.2021

LES LECTURES DE LIBERTÉ Dans ce texte, Aurélie Lanctôt, co-directrice de la revue Liberté, réfléchit à l'utilisation des algorithmes et de l'intelligence artificielle dans le système de justice. L'aboutissement du rêve de la cyberjustice, étroitement lié à celui du libre marché et de la transformation néolibérale des institutions, n'est pas seulement l'abolition des contraintes matérielles de l'activité judiciaire, mais la délégation à l'intelligence artificielle de la ...faculté même de juger, au nom d'une quête d'objectivité incompatible avec la recherche d'un idéal politique de justice. On vous avertit, il y a un EFFET SONORE dans la balado. Les lectures de Liberté vous sont offertes gratuitement, et avec grand plaisir, par Liberté. La meilleure façon de nous soutenir est de s'abonner à la revue ou encore de faire un don. https://linktr.ee/revueliberte

Revue Liberté 06.01.2021

Notre collègue Lorrie Jean-Louis, en nomination au Prix des libraires du Québec pour son recueil La femme cent couleurs (Mémoire d'encrier). Bravo Lorrie!

Revue Liberté 24.12.2020

EN RAPPEL ReMiX À lire GRATISSE sur notre site, un texte de notre numéro de l'automne dernier. Très tristement toujours d'actualité. Mai 2019: le Québec entier est bouleversé par la mort d’une fillette à Granby, des suites de maltraitance. Que s’est-il donc passé pour que cette petite passe ainsi à travers toutes les mailles de la protection de la jeunesse, demande-t-on? L’événement a donné l’impulsion à la création de la Commission spéciale sur les droits des e...nfants et la protection de la jeunesse (commission Laurent), chargée de se pencher sur les carences évidentes de la DPJ. Décembre 2019: Jade Bourdages, professeure à l’École de travail social de l’UQAM, livrait un témoignage remarqué devant la commission Laurent, dans lequel elle parlait des inégalités sociales grandissantes qui surchargent la DPJ. Elle en appelait à faire entrer de la vie dans ce système en pleine asphyxie. Peu après, elle et son collègue Nicolas Sallée, professeur au Département de sociologie de l’Université de Montréal, publiaient dans les journaux une lettre ouverte dans laquelle ils soulignaient la nécessité d’élargir le débat sur la protection de la jeunesse, en considérant la parole des chercheurs, des intervenants qui agissent sur le terrain et, surtout, des jeunes eux-mêmes. Jade Bourdages et Nicolas Sallée mènent ensemble des recherches originales sur la question, confrontant l’histoire et le fonctionnement quotidien des institutions pénales de la jeunesse à l’expérience des jeunes qui les fréquentent. Propos recueillis par Madame Aurélie Lanctôt. Dessin: Youloune https://revueliberte.ca//Jade_Bourdages_et_Nicolas_Sall%C3 Pour les abonnements, les ventes à l'unité, et tout le reste, il y a: https://linktr.ee/revueliberte

Revue Liberté 06.12.2020

À lire dans le dossier ! Le bien commun à l’ère des algorithmes de Mathieu Bergeron pose des questions pas évidentes, que le commun des mortels ne se pose pas assez fréquemment. Comment maintenir la liberté des usagers et la santé de la vie civique dans un contexte de développement de l'intelligence artificiel? Plaidoyer pour le logiciel libre et le code ouvert. Les années 1990 furent une période angoissante pour celles et ceux qui gagnaient leur vie en jouant aux ...échecs (ou en les enseignant, en organisant des tournois, etc.). Alors que la popularité du jeu déclinait chez les jeunes, les algorithmes d’échecs étaient en pleine ascension. La machine, qui jouait avec une efficacité redoutable, sans jamais faire d’erreurs, commençait à vaincre les champions humains, et ce, même si sa réputation était de jouer sans grande stratégie. Est-ce que le bête calcul était suffisant pour venir à bout de la créativité des grands maîtres, de leur compréhension profonde du jeu, de leur brio élevant la joute au niveau de l’art ? C’est dans ce climat d’inquiétude qu’IBM a organisé le fameux match opposant le champion du monde Garry Kasparov au superordinateur Deep Blue : un combat pour la survie même des échecs, pour la beauté, contre l’abrutissement algorithmique. Un combat que l’humanité a perdu. Ou du moins, c’est ce que l’on croyait. [...] Si la transition vers l’IA s’est avérée une réussite pour le monde des échecs, les facteurs expliquant cette réussite sont malheureusement absents de l’informatique qui domine à notre époque. Imaginer et bâtir un autre genre d’informatique est désormais une condition sine qua non de notre épanouissement individuel et collectif. C’est aussi un défi de taille. Pour la recherche d’abord, où il faudra trouver comment harnacher la puissance de l’apprentissage machine tout en produisant des systèmes intelligibles et dignes de confiance, et pour l’État ensuite, qui devra créer les conditions favorables à l’émergence d’une véritable liberté informatique, en soutenant l’enseignement de la programmation à tous les niveaux et en créant des mécanismes légaux favorisant l’accès au code source. Le défi est de taille, mais ce que nous avons à gagner est considérable : une nouvelle façon pour les citoyens de participer à la vie publique et d’y faire valoir leurs droits. En cherchant à imprimer une notion de bien commun à même les systèmes informatiques, l’humanité gagnerait, à travers les délibérations entourant le code source, un espace démocratique capable de résister aux grandes vagues de changement qui nous attendent. Titulaire d’un doctorat en informatique, Mathieu Bergeron enseigne la programmation au Collège Montmorency. Il est aussi l’auteur de coderatie.org , un plaidoyer pour la démocratisation du code source. https://revueliberte.ca//Le_bien_commun_%C3%A0_l_%C3%A8re_ Le jeune, le moins jeune, le plus jeune du tout, abonne-toi! https://revueliberte.ca/abonnement

Revue Liberté 04.12.2020

EN RAPPEL ReMiX Parce que nous vous aimons de tout notre cœur et que la COVID et la morosité de l'univers, ça commence à suffire un peu, nous allons, dans les prochaines semaines, débloquer des textes sur notre SITE WEBBE. Au début de l'année 2020, avant que toute cette bouse atteigne le ventilateur, comme l'on dit, Marie Parent et Rosalie Lavoie ont été discuter avec ceux et celles à qui on donne trop peu souvent la parole: les ados. Ils réfléchissent, ils dis...cutent, ils agissent, mais les entendons-nous? Comment les ados voient-ils le monde? Elles leur ont posé quelques questions. Un bon texte à relire alors que l'on s'inquiète, à juste titre, des effets de la pandémie sur les jeunes personnes. Un article tiré du numéro 327, Le temps des enfants. Raphaël Les vieux ont déjà une vie installée; ils sont de ce fait censés être plus crédibles. Mais le mouvement pour l’environnement, par exemple, est porté par les jeunes: c’est notre futur! Or, les vieux ne veulent rien changer de leur manière de vivre, ils ne nous écoutent pas vraiment. Pourtant, ce ne sont pas eux qui vont vivre dans ce monde-là plus tard! On se retrouve devant un fossé entre les générations, oui. Les médias nous dépeignent de manière négative, pour nous rabaisser, nous rendre moins ou pas du tout crédibles. Mais au fond, c’est peut-être parce que ça vient trop chambouler le fonctionnement de leur vie établie https://revueliberte.ca/arti//Prendre_la_parole_faire_acte Pour les abonnements, les ventes à l'unité, et tout le reste, il y a: https://linktr.ee/revueliberte

Revue Liberté 25.11.2020

Petit rappel N'oublie pas, lectrice et lecteur de Liberté, d'ici le 15 décembre, en utilisant ton ordinateur, en cliquant sur le lien en bas de ton écran, oui, juste là, c'est ça, tu peux t'abonner pour 2 ans et recevoir la revue papier CHEZ TOI. Tu auras même la chance de recevoir le numéro 329 ainsi que les huit suivants. C'est un bon moment pour profiter de cette aubaine car au 1er janvier 2021, nos tarifs d'abonnement augmenteront légèrement. Mots clés: AUBAINE..., PLAISIR, INTELLIGENCE https://revueliberte.ca/abonnement

Revue Liberté 23.11.2020

Lectrices, lecteurs, votre attention s'il vous plaît! À lire dans notre nouveau numéro! Kevin Lambert est un écrivain que nous apprécions beaucoup chez nous, à Liberté, nous étions donc super contents qu'il accepte de nous visiter le temps d'un FAIT DIVERS. Théâtre de l’ordinaire, le fait divers met en relief une tragédie qui, en arrivant aux autres, nous permet tantôt de savourer des désirs innommables, tantôt de méditer sur le destin. Kevin Lambert se demande dans ce text...e jusqu’où nous courberons l’échine. Partant du projet GNL Québec à Grande-Anse, il tente de retracer la fabrique du consentement de la population et Les motivations imaginaires de l’exploitation (c'est son titre, futé). Nous vous partageons cet article alors que le gouvernement Legault montre l'ampleur de sa sidérale douchebagitude sur le plan environnemental. Bonne journée! Sur le site web d’Énergie Saguenay, on trouve une page Notre équipe . La stratégie qu’on y devine ne date pas d’hier : comme au temps de Menaud maître-draveur (1937), pour préparer le terrain et masquer la provenance de ses deniers, la compagnie engage des gens de la place , des membres de la communauté qui défendent le projet, marionnettes maladroitement animées par quelques trusts financiers en campagne de charme, tâche à laquelle ils et elles se dévouent avec le bon cœur du colon heureux d’exploiter le colonisé pour recevoir une caresse des belles mains propres qui sentent bon le savon cher du maître. Si grande soit ma colère, je ne peux pourtant nier qu’une partie de la population régionale est charmée à l’idée. Pourtant, à lire et à entendre les propos émotifs des défenseurs, j’ai le sentiment que les jobs dans un contexte de plein-emploi et de bas taux de chômage ou les retombées économiques promises (mises en doute par quarante économistes, Radio-Canada, 15 septembre 2020), ne sont pas les seuls arguments qui convainquent celles et ceux qui souhaitent voir ce projet se réaliser. Des motivations moins rationnelles, plus profondes, plus archaïques, relevant de l’imaginaire régional fondent aussi, en soubassement, ce désir romantique et quasi masochiste d’exploitation. https://revueliberte.ca//Les_motivations_imaginaires_de_l_ Abonnement: https://revueliberte.ca/abonnement Dessin: Catherine Ocelot

Revue Liberté 18.11.2020

À lire dans notre dossier Qui a peur des algorithmes ? Dans Les cartes ne sont que discours, Élisabeth Vallet montre bien que la cartographie reste encore, à l'ère du capitalisme algorithmique, un enjeu de pouvoir politique. L'affaire a fait les manchettes. Des applications cartographiques couramment utilisées pour planifier des trajets quotidiens, touristiques, ou simplement pour repérer un point d’intérêt sur le globe, pourraient offrir des versions différentes d...es territoires représentés. Ainsi, Google Maps représenterait certains espaces en fonction de l’adresse IP de la personne qui consulte les cartes, les altérant selon la localisation de l’usager. Cette pratique a d’autant plus de poids que l’acquisition de Waze en 2013 permet à Google Maps de dominer très largement (80 %) le marché des applications GPS. Au moyen d’un VPN (virtual private network, ou réseau privé virtuel), il est aisé de constater que, consultée depuis la Turquie (ou un serveur turc), la carte de Chypre arbore la mention TRNC (Turkish Republic of Northern Cyprus) territoire reconnu comme tel que par la Turquie , alors que cette mention n’apparaît pas si l’on consulte la même carte à partir d’un serveur canadien. Non seulement cette manière de tracer des frontières de façon mouvante, au gré des lois et des revendications des États, dévie des processus communément admis, mais, selon Ethan Merel, elle alimente des visions alternatives du monde, fragilisant plus encore l’idée de consensus international. Pire encore, cette interprétation évolutive du monde est à l’origine de la première guerre Google Maps , déclenchée lorsque l’application a placé par erreur la région litigieuse du Costa Rica au nord-est d’Isla Calero dans le territoire du Nicaragua, ce qui a permis aux troupes nicaraguayennes de justifier le franchissement de la rivière San Juan en 2019. De la même manière que l’artiste berlinois Simon Weckert a pu fabriquer, en traînant un chariot rempli de téléphones intelligents, une congestion routière virtuelle, il est aisé de comprendre comment cette lecture éphémère peut cristalliser des perceptions, des opinions publiques et façonner des conflits. https://revueliberte.ca//1/Les_cartes_ne_sont_que_discours Élisabeth Vallet est professeure au Collège militaire royal de Saint-Jean et directrice de l’Observatoire géopolitique de la Chaire Raoul-Dandurand. Photos: Simon Heckert, Google Maps Hacks, 2020. http://www.simonweckert.com/ Pour vous abonner, c'est ici: https://revueliberte.ca/abonnement

Revue Liberté 12.11.2020

À lire dans notre nouveau numéro À la fois reportage, essai personnel, collage de citations, de souvenirs, d'impressions, de témoignages, Diáspora de Nicholas Dawson plonge dans la crise sociale que traverse le Chili depuis 2019 et qui a réveillé le traumatisme des années de dictature. À Montréal comme ailleurs, les exilées s’inquiètent, s’indignent. Ils sont solidaires mais terriblement seules. Il m’a fallu du temps pour comprendre que le néolibéralisme et moi av...ions le même lieu de naissance; ça vaut la peine de le rappeler, depuis cet autre pays où j’ai grandi, depuis cette Amérique du Nord inéquitable qui a profité des résultats de ce laboratoire néolibéral chilien, depuis cette Amérique du Nord bâtie à coups de colonisation et d’esclavage, qui exploite, criminalise, sépare et instrumentalise ses immigrantes, qui incarcère, déporte et tue les réfugiées, qui empoisonne et assassine ses pauvres, ses Autochtones et ses citoyennes racisées. Depuis cette Amérique du Nord, ça vaut la peine de rappeler que le régime néolibéral dans lequel nous vivons est né à l’autre bout du continent, dans de sordides collaborations entre le Nord et le Sud, grâce à de jeunes économistes riches et prétendument apolitiques, formés aux États-Unis et sélectionnés par le dictateur Augusto Pinochet pour contrôler la politique économique de ce Chili assujetti, terrorisé. Je suis né dans cette terreur au cours de laquelle se fomentait un régime économique que ma famille et moi avons échoué à fuir: si nous avons quitté la dictature, nous vivons encore dans un néolibéralisme dont, cette fois à plusieurs égards, nous profitons. Nicholas Dawson est écrivain, doctorant et directeur littéraire. Il est l’auteur des livres La déposition des chemins (2010), Animitas (2017) et Désormais, ma demeure (2020) https://revueliberte.ca/article/1548/Diaspora Dessin: Étienne Prudhomme Abonnement: https://revueliberte.ca/abonnement

Revue Liberté 30.10.2020

Pour célébrer la sortie de leur tout nouveau numéro d’hiver, nos ami.es de la revue Tristesse vous propose de faire un tour dans leur boutique éphémère les 21 et 22 novembre 2020 au 4575, rue Sainte-Catherine Est, sur une artère historique du merveilleux quartier Maisonneuve. En plus du numéro 5 qui y sera proposé en primeur, vous découvrirez des livres, des fanzines, des revues, des cartes de souhaits, des affiches, des objets de toutes sortes, faits à la main par les artisa...nes que vous aimez! La boutique sera ouverte de 11h à 17h. https://fb.me/e/3X2WnFMyA

Revue Liberté 25.10.2020

À LIRE, À LIRE, À LIRE Dans notre nouveau dossier sur les algorithmes, Aurélie Lanctôt propose une réflexion super importante sur le droit. Dans Le fantasme du juge robot, elle cherche à comprendre ce qui se cache derrière l'automatisation du droit alors que la COVID force certains procès à se tenir en ligne, alors que l'on développe des outils qui se basent sur l'intelligence artificielle pour la résolution de litiges. Quelles sont les conséquences éthiques et (surtou...t) politiques de cette délégation du pouvoir juridique? C’est là un élément crucial, car le rêve de la justice numérique, il faut le comprendre, porte bien au-delà de la numérisation du procès. Le fantasme qu’on alimente n’est pas seulement de s’affranchir du tribunal comme lieu physique, mais aussi des âmes impliquées dans la prise en charge des litiges. Le procès numérique et la résolution des différends assistée par les algorithmes apparaissent aujourd’hui comme des gadgets utiles pour donner l’impression de s’attaquer à la crise des retards judiciaires et améliorer l’accès à la justice civile. Toutefois, il ne s’agit que d’une étape dans la réalisation d’un projet plus ambitieux. L’aboutissement du rêve de la cyberjustice, étroitement lié à celui du libre marché et de la transformation néolibérale des institutions, n’est pas seulement l’abolition des contraintes matérielles de l’activité judiciaire, mais la délégation à l’intelligence artificielle de la faculté même de juger, au nom d’une quête d’objectivité incompatible avec la recherche d’un idéal politique de justice. https://revueliberte.ca/arti/1553/Le_fantasme_du_juge_robot Dessin: Sophie Bédard Abonnement: https://revueliberte.ca/abonnement

Revue Liberté 13.10.2020

Nouveau numéro - hiver 2021

Revue Liberté 10.10.2020

Bonjour toi, oui, toi, futur.e abonné.e! C'est bientôt le temps des fêtes et tu es d'humeur intello-festive? Si tu t'abonnes pour 2 ans d'ici le 15 décembre, tu auras la chance de recevoir dans le confort de ton foyer confiné le numéro 329 ainsi que les huit suivants. Ceci revient à dire que tu as un numéro entièrement gratis. En ces temps durs économiquement parlant, c'est vraiment une bonne nouvelle. Et si nous étions toi, nous en profiterions d'autant plus qu'au 1e...r janvier 2021, le prix de l'abonnement annuel augmentera légèrement pour passer à 55$. Nous n'aimons pas user d'arguments aussi bassement commerciaux, mais bon: le temps presse! DÉPÊCHE-TOI! Ne t'arrête pas en si bon chemin, tu peux même abonner un être aimé. Quel joli présent! Tout l'argent que tu économises depuis que tu n'as plus aucune date Tinder, investis-le dans la vie intellectuelle du Bas-Canada! https://revueliberte.ca/abonnement

Revue Liberté 06.10.2020

Bonjour lectrices, lecteurs. Ça va? Nous, pas pire malgré tout (par tout, nous entendons: les élections américaines). Et surtout, excité.es comme des puces à l'idée de partager avec vous notre prochaine livraison qui sera en librairie le 17 novembre. Soyez aux aguets, nous dévoilerons bientôt sa couverture et son contenu! En attendant, vous pouvez en profiter pour vous abonner ici: https://revueliberte.ca/abonnement

Revue Liberté 28.09.2020

À lire dans notre dossier Qui a peur des algorithmes ? En fondant leurs décisions sur un modèle d’humain faussement neutre, les algorithmes pourraient nous faire reculer socialement d’un demi-siècle. Julie-Michèle Morin soutient dans Crypter les oppressions qu'un regard techno-féministe pourrait nous permettre de réfléchir aux cultures algorithmiques en tenant pour acquise l’absence de neutralité et d’objectivité qu’elles renferment. Les algorithmes faconnent d...e nombreux aspects de la vie contemporaine et jouent aujourd’hui un role actif dans notre espace social et prive. Ils se retrouvent dans a peu pres tous les domaines de nos vies allant des sites de rencontre a la consolidation des dossiers de credit et sont dorenavant responsables d’importantes decisions : recommandation culturelle, pronostic medical, prediction policiere, classement hierarchique des contenus auxquels nous accedons en ligne, etc. S’ils sont omnipresents, c’est surtout leur pouvoir d’action sur nos cultures qui les rend a la fois puissants, inquietants et addictifs. Si nous ne voulons pas que les iniquites du passe et du present modulent nos futurs, il est capital de reflechir a la collecte et a la transformation des donnees dans la conceptualisation des algorithmes, et a leurs consequences directes sur les communautes marginalisees. En examinant la conception, les idees, les prejuges et les stereotypes qui meuvent l’organisation des algorithmes, nous pourrions imaginer uneculture numerique plus saine et moins oppressive. [...] Les erreurs algorithmiques sont souvent fondées sur les stéréotypes humains, conscients ou inconscients. Un algorithme peut donc engendrer des résultats qui sont à l’image des préjugés racistes, homophobes, sexistes, classistes, genrés, grossophobes, capacitistes ou de toute autre forme de discrimination qui imprègne la culture au sein de laquelle il émerge. https://revueliberte.ca/article/1551/Crypter_les_oppressions Doctorante au Département des littératures de langue française à l’Université de Montréal, Julie-Michèle Morin s’intéresse au théâtre et à l’histoire des sciences. Son approche techno-féministe lui permet de réfléchir aux enjeux éthiques soulevés par les cultures numériques. Abonnement: https://revueliberte.ca/abonnement

Revue Liberté 20.09.2020

Dans notre chronique dédiée à la parole des Premiers Peuples, nous avons invité Leanne Betasamosake Simpson, écrivaine, professeure et musicienne, membre de la communauté Michi Saagiig Nishnaabeg. Elle est l’une des figures de proue du mouvement de la résurgence autochtone au Canada. Dans Des barricades pour sauver la planète, elle fait un éloquent plaidoyer pour la sauvegarde nos écosystèmes, et surtout, des moyens politiques pour y parvenir. Leanne Simpson nous invite à ...rêver d'un monde différent. On peut continuer à ressasser les mêmes arguments, vieux de centaines d’années, sur les inconvénients causés par les barricades autochtones, surla nature extra-légale de ces actions, sur l’opposition entre l’économie et l’environnement. On peut se livrer à des danses superficielles de réconciliation, de dialogue et de négociation pour obtenir des miettes d’inclusion politique ou économique. Ou bien on peut imaginer un monde différent. On peut se souvenir des principes qui ont motivé les actions de Kanehsatà:ke et de Kahnawake à l’été 1990 et la mobilisation de Standing Rock, et trouver des moyens d’aider les familles, les clans, les communautés et les nations qui se tiennent debout et qui disent : non, nous ne consentons pas à ce que vous construisiez ce terrain de golf, ce pipeline, cette mine, ce barrage hydro- électrique, point final, car ici, nous sommes trop occupées à construire un monde différent et à vouer un amour immodéré à notre territoire, nos cultures, nos langues et nos familles. Texte traduit de l'anglais par Ariane Des Rochers https://revueliberte.ca//Des_barricades_pour_sauver_la_pla Pour vous abonner, c'est ici: https://revueliberte.ca/abonnement Pour nous soutenir en faisant tout simplement un don, c'est là : https://revueliberte.ca/soutien Dessin : Octavio Ruëst-Santes